Le classement des joueurs

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Retrouvez le classement des joueurs olympiens, suite au match face au Mans.

1. Cana 6
Nasri 6
Olembé 6
Ribéry 6
5. Carrasso 5.5
Taiwo 5.5
Zubar 5.5
8. Beye 5
M'Bami 5
Niang 5
Rodriguez 5
12. Cissé 4.5
13. Pagis 4

Classification effectuée à partir de la moyenne de points de chaque joueur.

22ème journée de Ligue1 Orange

Résultats de la 22ème journée du championnat de Ligue1 Orange:

Le Mans 2-0 Marseille
Lyon 1-1 Nice
Sedan 0-1 Monaco
Bordeaux 0-1 Lille
Nantes 0-2 Lorient
Toulouse 1-1 Troyes
PSG 0-0 Sochaux
Rennes 1-0 Valenciennes
Auxerre 2-0 Nancy
Lens 3-3 Saint Etienne

A l'issue de cette journée de Ligue1, l'OM est désormais quatrième, et donc perd une place au classement, suite au nul obtenu par Lens face aux verts de Saint Etienne.
La Coupe de France reprend ses droits ce mercredi pour l'OM, avec le choc tant attendu, avec la venue de Lyon au Vélodrome.

Les notes des Marseillais

Retrouvez après chaque match de l'OM, les notes des joueurs olympiens.

Carrasso (5.5) Le portier marseillais a réalisé un bon match, effectuant de nombreux arrêts décisifs, mais s'est incliné sur une reprise à bout portant de Fanchone, après avoir sorti une parade digne de Gordon Banks, mais aussi sur le pénalty de Grafite. Rageant...

Beye (5) Mis à rude épreuve face au véloce Bangoura, le sénègalais a été souvent pris de vitesse sur son côté. Il fut également peu trop présent sur le plan offensif. A noter qu'il a joué la majorité du match avec un bandage à la tête après un coup de coude reçu par... Bangoura.

Rodriguez (5) Après des débuts prometteurs sous la tunique blanche, l'ancien monégasque s'est montré peu rassurant au sein de la défense olympienne. Une copie à revoir pour le stoppeur marseillais.

Zubar (5.5) Malgré un bon match et une abnégation précieuse, il avait pour adversaire le vif brésilien Grafite, qui lui aura donné du fil à retordre. Son but, refusé pout un hors-jeu inexistant, aurait du être validé.

Taiwo (5.5) Match correct pour le nigérian, dont les montées offensives ont été nombreuses mais inefficaces. Néanmoins, il a bien tenu son couloir gauche.

M'Bami (5) Très nerveux, le camerounais, aura connu une soirée difficile. Averti, et sorti à la mi temps, il a semblé emprunté dans ce match, commettant de nombreux déchets. Olembé a pris sa place à la mi-temps.

Cana (6) Des récupérations toujours aussi précieuses au milieu et une volonté comme d'habitude pour Cana, qui a réalisé un match correct, sans fioritures. On l'a tout de même déjà vu en meilleur forme.

Pagis (4) Aligné en numéro dix derrière Cissé, il n'aura était que l'ombre de lui même. Décevant pour un joueur de sa trempe. Remplacé à la pause.

Ribéry (6) Des débordements, des passes toujours aussi précises, un coup franc dont la reprise et le but de Zubar semblait valable, bref une activité toujours aussi importante pour Ribéry mais, qui a semblé émoussé en fin de match. Quand la chance vous tourne le dos...

Niang (5) Match sans réussite pour Mamadou, dont la frappe a heurté le poteau en première période. En seconde mi-temps, il a semblé beaucoup trop brouillon. Sorti en fin de match.

Cissé (4.5) Trop peu en vu, Djibril n'aura pas eu le rendement espéré malgré une envie toujours présente. A revoir.

Nasri (6) Il a joué en soutien de Cissé, mais ses efforts n'ont pas payé, malgré de bonnes dispositions et une qualité technique toujours impressionante.

Olembé (6) Il a apporté un plus au milieu. Surprenant pour son volume de jeu, il a été précieux dans l'entrejeu, plus que son compatriote M'Bami...

Valbuena (non noté) Auteur d'une action qui aurait méritée mieux en fin de match, en dribblant deux manceaux, il aura concédé un pénalty en fin de match, complétement imaginaire...

Coach: Emon

Les regrets olympiens...

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Au terme d'un match engagé et rythmé par de nombreuses fautes, les Marseillais se sont inclinés deux buts à zéro face au Mans, pour le compte de la 22ème journée du championnat de Ligue1. Une semaine, après avoir réussi à battre les Sarthois en Coupe de France, les hommes d'Albert Emon se rendaient à nouveau au stade Léon-Bollée, pour confirmer leur nouveau statut de dauphin du championnat. Après une première période en demi teinte, notamment dans l'entrejeu avec beaucoup de déchets de parts et d'autres, l'OM s'est néanmoins montrer offensivement grâce à un coup franc parfait de Franck Ribéry dont Zubar reprend victorieusement au second poteau, mais dont hélas, le but ne sera pas accordé pour un hors-jeu du défenseur marseillais complètement imaginaire. Quelques minutes plus tard, suite à une sublime passe de Ribéry, décidément dans tout les bons coups, Niang trouvera le poteau de Pelé. Hormis cela, les Phocéens ont semblé timoré dans leur jeu, avec un Cissé transparent ou encore, le duo de récupérateurs Cana-M'Bami qui a commit trop de fautes. Les Marseillais ont laissé passer leur chance et après quelques actions chaudes devant les buts de Carrasso, c'est finalement les Sarthois qui ouvrent le score peu avant la mi-temps grâce au réalisme de James Fanchone, profitant d'un cafouillage dans la surface olympienne, après une superbe parade du portier marseillais. Dès le début de seconde période, Albert Emon décide d'apporter de la percution au sein de l'équipe, avec les sorties de Pagis et de M'Bami et les rentrées de Nasri et d'Olembe. Malgré de bonnes dispositions, où l'OM s'est montré revigorer offensivement, les efforts olympiens resteront en vain. Pire, Le Mans ajoutera même un second but grâce à une énorme faute d'arbitrage de l'arbitre Monsieur Jaffredo qui sifflera pénalty pour les Manceaux pour une simulation de Camara, dont l'attaquant brésilien Grafite transformera, prenant Carrasso à contre pied. La fin de match sera houleuse, avec l'expulsion d'Albert Emon, qui s'en est pris verbalement au quatrième arbitre suite au pénalty imaginaire accordé. Les Marseillais quittent donc la Sarthe, avec énormément de regrets...

Fiche technique
Au Mans, Le Mans bat Marseille 2/0 (1/0)
Temps: dégagé; Terrain: moyen; Spectateurs: 16000; Arbitre: M.Jaffredo
Buts: Fanchone(38), Grafite(81sp) pour le Mans
Cartons jaunes: Matsui(85) pour le Mans ; MBami(31), Cana(43), Cissé(77) pour l'OM
Carton rouge: Emon(93) pour l'OM

L'infatigable Cana

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S'il y a un bien un joueur dont la côte est très élevé auprès des supporters marseillais et dont les prestations sont aussi régulières les unes que les autres, il s'agit bien sûr de Lorik Cana. Depuis son arrivée de l'OM en 2005 en provenance de de l'ennemi héréditaire, le PSG, l'Albanais est devenu un pion essentiel et inamovible au sein du onze phocéen. Ses qualités sont indéniables et son profil intéressait bien plus d'un entraîneur de Ligue1. En effet, à chacune de ses sorties, Cana fait l'étalage de toute sa combativité et de sa hargne au milieu de terrain. Pouvant évoluer seul dans un registre de véritable numéro six, il peut également monter d'un cran et jouer dans un rôle de milieu axial où sa technique fait aussi la différence. Néanmoins, on préfère voir le natif de Prishtina juste devant la défense tant son abnégation et sa rage de vaincre permet à l'Olympique de Marseille de posséder une belle assurance au sein de sa ligne défensive. Évoluant dans une sélection presque méconnu du gratin européen, l'Abanie, Cana ne peut se targuer de posséder un riche palmarès, une Coupe de France, et puis c'est tout, Lorik peut avoir le regret de ne pas évoluer dans une sélection plus prestigieuse. Titulaire indiscutable en équipe nationale, Cana ne décrochera sans doute jamais un trophée majeur international, puisque même si l'Albanie commence à se développer, son équipe de football ne parvient toujours pas à se qualifier pour un Championnat d'Europe et encore moins pour une Coupe du Monde. A coup sûr, Cana aurait sa place dans toutes les sélections nationales, mais celui qui aurait pu prendre la nationalité française, a finalement opté pour le pays de ses parents, l'Albanie. Lui qui a fuit son pays en pleine guerre civile pour rallier la France et Paris, où il a été révélé aux yeux de toute la France. Il aurait pu devenir stagiaire dans le prestigieux Arsenal de Wenger, mais pour un permis de travail non délivré, il n'a pu franchir la Manche. Quelques mois plus tard, il s'engage avec un club suisse, Genève, où des recruteurs du PSG le remarquent rapidement, et il s'engagera donc avec le club de la Capitale. Pièce maîtresse de l'équipe qualifiée pour la Ligue des Champions en 2003/2004 sous les ordres de Vahid Halilhodzic, il marquera son premier but en pro lors de cette saison contre Auxerre. La saison suivante, il disputera la renommée Champions League, côtoyant Porto, champion en titre, Chelsea ou encore Moscou. S'en suivra une saison de galère pour le club parisien, incapable d'être européen en fin de saison et qui finira dans le ventre mou du championnat, avec comme entraîneur Laurent Fournier. Débute alors la nouvelle saison, et de nouveaux joueurs arrivent dans l'entrejeu parisien, ne laissant que quelques minutes de jeu à Cana, qui signera à Marseille pour la modique somme de 3 millions d'Euros. Après des débuts timides, Lorik Cana, se fera adopté du public marseillais en inscrivant face au PSG, le but de la victoire phocéenne, la première depuis plus de deux ans, l'époque d'un certain Ronaldinho. Après une saison et demi sur la Canebère, Cana est devenu un leader en dehors et sur le terrain pour le plus grand bonheur des supporters marseillais, qui font de lui, un des joueurs les plus appréciés de l'effectif de l'OM. Doux euphémisme quand on sait l'abattage de l'Albanais au sein du milieu marseillais. Pas si mal pour un ancien parisien.